samedi 24 novembre 2012

Sylvie Simon, le lobbying et la peur...

Sylvie Simon, le lobbying et la peur...



vendredi 27 avril 2012

Dossier : Sevrage du tabac

Un dossier très complet pour arrêter de fumer, ou mieux comprendre
l'addiction de ses proches et leur permettre d'arrêter :

Dossier : Sevrage du tabac

vendredi 6 janvier 2012

Les Fibriomyalgies

Bonjour, 

Je voulais vous demander s’il y aurait un élixir qui pourrait soulager la fibromyalgie. J’attends votre réponse. Merci. 

Nathalie H.

                                                 *     *
                                                    *

Nathalie, bonjour, 

Vous n’êtes pas sans savoir qu’il n’y a pas une mais des fibromyalgies. 

En conséquence de quoi aucun traitement pour ce type de pathologies, souvent difficile à éradiquer, ne saurait être standard. 

Cela dit, à défaut de traitements spécifiques, beaucoup de conseils généraux s’avèrent des plus utiles. Faites votre choix : 

  • La marche ou l’exercice physique modéré
  • Les bains chauds relaxants
  • La natation en piscine chauffée
  • Vingt minutes de bouillotte là où ça fait mal
  • L’eau de source ou les tisanes relaxantes en grandes quantités
  • Les petites siestes
  • La musicothérapie
  • Les phytothérapiques assurant une bonne digestion
  • Et bien sûr, évitez les boissons alcoolisées, le sucre, le café, les épices, les aliments acides et les refroidissements. 


Au-delà de ces recommandations de bon sens, rappelons tout d’abord quels sont les grands compléments nutritionnels habituellement indiqués en cas de fibromyalgie. 

*Vous trouverez les meilleures formes des différents produits conseillés ici, en cliquant sur les liens bleus. 

Le plus important reste évidemment *le magnésium, minéral central tant dans le fonctionnement musculaire que nerveux. Vous savez très probablement que la fibromyalgie abaisse considérablement le taux de magnésium sanguin. N’insistons donc pas sur la nécessité de se supplémenter en magnésium, aussi bien sous forme de minéral chélaté ou d’origine marine, que d’oligo-élément. 


Pour le reste, deux autres grands minéraux/oligo peuvent apporter une aide intéressante : 
*le sélénium et *le silicium. Si ce n’est déjà fait, n’hésitez pas à les essayer.


Mis à part les minéraux, d’autres compléments nutritionnels agissent plus spécifiquement 
« là où il faut », c'est-à-dire aux plans nerveux, immunitaire et énergétique. 

  • Le Griffonia, par exemple, en tant que précurseur de la sérotonine, est un remarquable antistress, tout à fait indiqué en cas d’états anxieux ou dépressifs, de troubles du sommeil et, bien sûr, de fibromyalgie dans la mesure où il facilite le sommeil et relève significativement le taux de sérotonine, systématiquement déficitaire dans ce syndrome. Attention toutefois : ne pas dépasser 100 mg par jour sans avis médical ou s’il y a par ailleurs traitement aux antidépresseurs ou aux antidouleurs. 


  • L’extrait de feuille d’olivier, ou D-lenolate, va agir, pour sa part, aux niveaux immunitaire et énergétique. Reconnu pour ses vertus antifatigue et antidouleur, notamment en cas d’arthrite, ce complément nutritionnel parvient aussi parfois à améliorer les troubles psycho-nerveux des fibromyalgiques. 


  • *La Coenzyme Q10, un des meilleurs antioxydants, a enregistré des résultats prometteurs sur la fibromyalgie grâce à son effet stimulant sur l’énergie et la résistance physique. 


  • *Le Goji, que l’on considère de plus en plus comme une panacée, compte également parmi les compléments nutritionnels recommandés pour soulager les personnes souffrant de cet éprouvant syndrome.


  • Le Lapacho, riche en fer, flavonoïdes, oligo-éléments, minéraux et antibiotiques naturels, cumule les vertus les plus utiles aux fibromyalgiques puisqu’il élimine les toxines, stimule le système immunitaire, calme la douleur et l’inflammation… Rien d’étonnant, donc, à ce qu’il soit explicitement indiqué pour traiter, ou tout au moins aider à traiter, la fibromyalgie. Mais attention : il est strictement contre-indiqué aux hémophiles ou lors de traitement aux anticoagulants. 


  • *Le Pygenol, aussi connu sous le nom de *Pycnogenol, est un extrait d’écorce de pin des Landes qui compte parmi les plus puissants antioxydants, est aujourd’hui reconnu comme un des compléments les plus spécifiques pour lutter contre ce mal. 



Quant aux élixirs, ma réponse sera plus nuancée car il n’existe pas, à ma connaissance, d’élixir phytothérapique anti-fibromyalgique… 

Mais il est vrai que certains malades témoignent d’un soulagement relatif après application externe de l’Elixir du Suédois en cataplasme sur les zones douloureuses. 

D’autre part, quatre élixirs floraux sont réputés pour adoucir certains sentiments désagréables accompagnant cette maladie. 

  • *Aspen : en cas d’appréhension vis-à-vis de la souffrance, ou de peurs diffuses. 
  • *Gorse : en cas de découragement et de désespoir. 
  • *Impatiens : en cas de tension nerveuse et d’impatience. 
  • *Mimulus : en cas de craintes (de crises cardiaques, par exemple) liées aux douleurs. 

 
Chacun de ces élixirs floraux atténuera donc ces troubles du mental qui augmentent le stress et par conséquent les symptômes douloureux. 

Jean-Baptiste Loin

jeudi 5 janvier 2012

Tumeur - Prostate - Diabète



Je vous demande de bien vouloir me conseiller sur ce que je dois faire pour le traitement de la tumeur bénigne de la vessie et de la prostate, étant donné que je suis diabétique.
Dans l'attente de vous lire, veuillez agréer mes sentiments les plus respectueux.

M.Mouhammed

*     *
*

Bonjour Mouhammed,

Une fois de plus je rappelle à nos lecteurs que je ne suis en aucune manière habilité à vous proposer des traitements personnalisés.

Ce courrier des lecteurs n’a d’autre vocation que de vous offrir des infos générales sur les médecines naturelles, la diététique et la bio, c’est à dire, dans le cas qui nous occupe plus précisément aujourd’hui, vous informer à propos des phytothérapiques et compléments nutritionnels habituellement indiqués dans les troubles de la prostate... et non de vous prescrire quelque médicament que ce soit pour traiter une affection aussi grave qu’une tumeur, surtout aggravée d’un état diabétique.

Comprenez bien que même le plus compétent des médecins ne pourrait se livrer à un tel exercice… par correspondance. Alors, a fortiori un journaliste !

Cela étant entendu, je vous conseille instamment d’aller consulter un médecin naturothérapeute. Une fois cela fait, et surtout une fois votre problème résolu, il sera bien temps de choisir parmi les directives diététiques et compléments nutritionnels suivants ceux qui vous aideront à prévenir une récidive ou à éviter un cancer.

Mais là encore, demandez l’avis de votre médecin traitant.

Sachez tout d’abord qu’en matière d’alimentation, les plus grands ennemis de la prostate sont la viande rouge, le lait et les laitages, les graisses d’origine animale et l’excès de calories.

Différentes études américaines ont clairement démontré que la viande rouge doublait le risque de cancer de la prostate, que le lait le multipliait par cinq, et que, d’une manière plus générale, les excès de table étaient impliqués dans les mécanismes de développement de ce cancer en particulier et des maladies dégénératives en général.

Mise à part l’alimentation solide, certaines boissons, elles aussi, sont mises en cause, et bien sûr avant tout les boissons alcoolisées et notamment le vin blanc, le champagne et le pastis. Mais si vous êtes diabétique, il est probable que vous vous en abstenez déjà.

En revanche, une alimentation à base végétarienne, avec quelques poissons riches en Oméga 3 tels que le maquereau, la sardine, le thon et le saumon, divise par deux les risques de cancer de la prostate et des autres troubles prostatiques.

Mais l’aliment le plus souvent recommandé est la tomate, et cela grâce à son lycopène, un puissant antioxydant qui agit même sur les cancers déclarés. Toutefois, contrairement à beaucoup de fruits et légumes dont les propriétés restent infiniment supérieures lorsqu’on les consomme à l’état cru, la tomate est préférable cuite, tout au moins dans le cadre de cette prévention.

En effet, le lycopène, liposoluble, est beaucoup mieux absorbé par l’organisme lorsque la tomate est déshydratée par la cuisson et accompagnée d’huile d’olive ou d’une huile riche en Oméga 3.

Autre aliment miracle contre ces affections : le soja. D’ailleurs, si les Italiens ont 35% de moins de chances de développer une maladie prostatique grâce à leur sauce tomate, les Chinois, eux, courent jusqu’à quinze ou vingt fois moins de risques grâce à leur soja.

Dans le cas du soja, ce sont surtout les isoflavones qui ralentissent la croissance des cellules de la prostate hypertrophiée ou de la prostate cancéreuse.

L’avantage du soja est que, dans la diététique moderne, il se présente sous de très nombreuses formes : lait de soja, tofu, ersatz de viande ou de fromage, etc.

Ainsi, un bon plat de tofu assaisonné à la sauce tomate et à l’huile de courge, après un tartare de thon gras en entrée, pourraient bien constituer un ordinaire extrêmement prometteur dans la prévention des troubles de la prostate, surtout si l’on y ajoute des petits quatre heures composés de salades de fruits au pollen frais, puisque ce dernier a une double action, d’une part anti-inflammatoire grâce à sa fraction hydrosoluble, et d’autre part inhibitrice des enzymes responsables de la formation des leucotriènes et des prostaglandines intervenant dans la régulation des hormones, grâce à sa fraction liposoluble contenant des stérols.

En tant que diabétique, choisissez simplement des fruits à index glycémique bas.

Au rayon des boissons, enfin, en lieu et place des alcools, pourquoi ne pas opter pour une consommation régulière de thé vert, riche en substances antioxydantes capables de bloquer le développement des tumeurs, notamment dans la région génitale ?

Enfin, au plan de la complémentation et de la phytothérapie, voici une petite liste non exhaustive de produits généralement recommandés dans la prévention qui nous intéresse.

  • Le lycopène, nutriment dont on a vu qu’il était contenu dans la tomate, sous forme de complément réduit significativement le risque d’apparition du cancer de la prostate et trouve même sa place en appoint dans le traitement. 
Optez pour le concentré de tomates bio en grande quantité.

  • Le di-indolyméthane, un dérivé de l’indole-3-carbinol, un nutriment présent dans les crucifères, est l'inducteur naturel le plus puissant de la transformation des œstrogènes carcinogènes en œstrogènes neutres ou bénéfiques. Contrairement aux idées reçues c’est en effet la dominance ostrogénique qui favorise le cancer de la prostate alors que la testostérone exerce un effet protecteur. Beaucoup de chercheurs considèrent d’ailleurs le di-indolyméthane comme l'un des plus puissants extraits végétaux disponibles pour prévenir les cancers hormono-dépendants, et donc le cancer de la prostate.
Suivez ce lien pour trouver du DI-indolyméthane.

  • Le Tribulus terrestris est une plante également connue pour moduler et normaliser les niveaux hormonaux. Il agit essentiellement en restaurant la sensibilité de l’hypothalamus aux hormones sexuelles et en accroissant la production de testostérone.
Suivez ce lien pour trouver du Tribulus terrestris.

  • Les extraits de soja, riches en isoflavones, sont considérés comme une avancée majeure dans la prévention du cancer de la prostate. On l’a déjà dit, au Japon, où l’on consomme beaucoup de soja, le risque de cancer de la prostate est divisé par dix. Les doses quotidiennes sont entre cinquante et cent milligrammes des principaux isoflavones du soja, notamment la génistine et la daidzine.
Suivez ce lien pour trouver de l'extrait de soja standardisé en isoflavones.

  • La Coenzyme Q10 est un antioxydant puissant qui, entre autres choses, intervient positivement sur l'évolution du cancer de la prostate. Une régression significative de tumeurs de la prostate a été en effet observée lors d'études utilisant des dosages élevés de CoQ10.
Suivez ce lien pour trouver la Coenzyme Q10.

  • La pectine de citron inhibe les propriétés adhésives de certaines protéines de surface des cellules cancéreuses, les galectines-3. En empêchant les cellules malignes d’adhérer les unes aux autres pour former des colonies, mais aussi d’adhérer aux cellules normales et aux parois des vaisseaux, celles-ci peuvent être plus facilement détruites par le système immunitaire. Sous sa forme modifiée à cet effet, ce complément spécifique a permis, dans une étude clinique, de ralentir considérablement le doublement du taux de PSA chez les patients atteints de cancer de la prostate.
Suivez ce lien pour trouver de la pectine de citron.

  • La silymarine est un complexe de flavonoïdes (silybine, silydianine et silychristine) extrait du chardon marie, qui régénère les cellules hépatiques mais a également le pouvoir d’interférer avec la croissance et la progression des cellules cancéreuses de la prostate, par plusieurs mécanismes dont l’inhibition de l’angiogénèse. Cela étant, la silybine, le plus puissant constituant de la silymarine, associée à des phospholipides, s’avère dix fois plus puissante et mieux absorbée que les extraits traditionnels de silymarine. 
Suivez ce lien pour trouver de la silymarine.

  • Le CLA, un complément apprécié de tous pour perdre du poids, prévient aussi certains cancers en limitant l'acide arachidonique qui produit des composés inflammatoires facilitant la prolifération du cancer. Entre autres, une étude de « Anticancer Research » de 1995 a montré que le CLA peut être considéré comme un nutriment important pour diminuer le risque de cancer de la prostate.
Suivez ce lien pour trouver des CLA.

  • Le resveratrol, le célèbre flavonoïde du raisin, outre son effet protecteur sur le système cardiovasculaire, inhibe la formation et le développement des mélanomes, et peut être utilisé comme adjuvant aux traitements chimiothérapiques.  De plus, associé à la propolis, il a des effets positifs sur le développement de tumeurs de la prostate.

 Suivez ce lien pour trouver du Resveratrol.

  • Le zinc est un minéral essentiel au fonctionnement de la prostate, et c’est par conséquent son meilleur protecteur. Les travaux ont montré de fortes baisses de concentration en zinc dans les altérations de la prostate ; et il est donc conseillé de mener une complémentation, éventuellement associée à la vitamine B6 et au magnésium, à prendre le soir, pour obtenir un effet calmant supplémentaire.

Suivez ce lien pour trouver du Zinc.

  • Le sélénium, enfin, est connu pour ses vertus exceptionnelles dans le domaine de la prévention de certains cancers, et notamment ceux de la prostate. Il s’allie merveilleusement avec le Zinc.
Suivez ce lien pour trouver du Sélénium.

Jean-Baptiste Loin

dimanche 4 décembre 2011

Les peptides et le stress

Bonjour,
Nous sommes en 1ere S au lycée Descartes 
à Antony et pour notre T.P.E. (travaux personnels
encadres) sur le rôle de l'endorphine dans le combat 
du stress nous avons découvert que l'endorphine était 
un peptide.
Nous aimerions donc avoir plus d'explications sur les 
peptides et sur leurs rapports avec le combat du stress.
Merci de nous répondre dans les plus brefs délais.
cordialement.

 Étienne .Q
 Anouck . B
 Lara .O

                       +    +
                          +

Bonjour Étienne, Anouck et Lara,

Effectivement les peptides et tout particulièrement
ceux concentrés dans certaines formules actives et 
compléments nutritionnels, ont des propriétés
apaisantes, capables de réguler efficacement le stress. 
Faisant partie des neurotransmetteurs "calmants"
comme l'endorphine ou la cérotonine, certains
peptides ont cependant des propriétés plus ou moins
stimulantes. Si les peptides à base de protéines de lait
sont exclusivement calmants, ce ne sera pas forcément
le cas de tous les peptides de poisson par exemple. 

Les différentes sortes de péptides

Il existe différents peptides sous forme de
compléments alimentaires permettant une
concentration suffisante pour stimuler la
sécrétion d'hydrolysat protéique. 
On retiendra particulièrement deux formes
de peptides biodisponibles : 
  •  Les peptides de protéines de lait
A base d'hydrolysat de protéines de lait active / Peptide Bio 200
  • Les peptides de poissons
A base d'Hydrolysat protéique de chair de poisson / Peptidea

Les Peptides de protéines de lait

Un nouveau né par exemple possède jusqu'à
l'âge de 3ans, un système digestif lui permettant
de libérer naturellement une molécules après avoir
tété le sein.
Cette molécule provenant de la protéine de lait 
c'est le peptide. Peptides que nous ne sommes plus en 
mesure de secréter naturellement après cet âge.

C'est la raison pour laquelle, des chercheurs ont
décidé d'isoler l'hydrolysat de protéines de lait,
afin de permettre des études scientifiques et cliniques
sur l'évolution du stress chez des personnes ayant
consommé cette molécule issue de protéines de lait. 
Ces recherches ont notamment été menées au
laboratoire des bio-sciences du CNRS, à l'hôpital
Necker de Paris ainsi qu'à l'université de Nancy. 
Les résultats ont prouvé que ces fameux peptides
de lait ont une action sur :
  • la pression artérielle, 
  • la fréquence cardiaque, 
  • la résistance au stress 
  • les taux hormonaux de cortisol et ACTH. 


Les Peptides protéiques de Poissons

Les peptides de poissons quant à eux bénéficient
souvent de nombreux autres acides aminés que les 
peptides de protéines de lait, et en plus d'une action 
contre le stress,  procurent également  des effets 
bénéfiques sur : 
  • la mémoire
  • la concentration
  • la qualité du sommeil


Les mécanismes du stress et les peptides

A présent, afin de bien comprendre comment et où 
ces peptides agissent dans l'organisme, observons les 
mécanismes déclenchés par le stress: 

  •  La glande surrénale libère plus ou moins progressivement de l’adrénaline et d’autres catécholamines lui permettant de réagir plus efficacement, en fournissant le plus rapidement possible au cerveau et aux muscles les réserves d'énergie disponibles. 

    • Si le stress est soutenu plusieurs minutes, l’hypothalamus sécrète alors une hormone,la CRF (corticotrophin releasing factor), qui stimule l’hypophyse. 

    • Celle-ci libère dans le sang l’ACTH indispensable à la sécrétion des corticostéroïdes (cortisone, cortisol…) par la corticosurrénale.  
    • Le cortical, surnommé hormone du stress, est principalement connue pour avoirune action hyperglycémiante. A doses élevées, il stimule le catabolisme protéique (la formation d'acides aminés). 
    • Lorsque le stress se prolonge davantage, des quantités importantes de cortisol sont sécrétées et peuvent entraîner certaines lésions du système limbique étant lui même impliqué dans le facteurhormonal des émotions. Ces lésions se traduiront souvent par une baisse des défenses immunitaires pouvant être accompagnée de dépression et d'apathie.

    Les peptides consommés à ce stade permettront donc
    de réguler significativement l'ACTH  et la sécrétion
    de corticostéroïdes dans le sang. Certains peptides
    modifient également de le taux d'acides
    gamma-aminobutyriques présents dans le cerveau. 


    Les peptides naturels

    A l'inverse des benzodizépines, composition
    chimique synthétisant les peptides et prétendant
    "éliminer" le stress, les peptides naturels n'ont
    pas d'effets secondaires et sont parfaitement
    acceptés par l'organisme. Par ailleurs, la réduction
    du stress entrainée par des peptides à base de chair
    de poisson par exemple, n'entraîne pas d'effet sédatif 
    comme c'est le cas des compositions chimiques.
    Permettant en plus d'un calme certain, de conserver
    ses facultés d'éveil et d'adaptation. 

    Certaines compositions comme le Peptidea
    disposent d'une concentration exceptionnelle
    de peptides de poissons des grands fonds. 
    Les premiers bienfaits apparaissant dès la
    première semaine d'utilisation, ce produit est
    le parfait complément pour les périodes
    d'examens, 

    Bonne chance pour votre oral,  
    et suivez ce lien pour trouver des peptides
    de poisson ! 

    Nicolas Send 

    lundi 14 novembre 2011

    Le Sida et les CD4


    Est-ce que la plante Echinacée peut augmenter la CD4 chez une personne atteinte du VIH ?

    Kedesch G.

    *     *
    *

    Kedesch, bonjour,

    Inutile, je pense (mais je dois le faire), de vous rappeler que le SIDA ne se soigne pas qu’avec une seule plante.

    Cette précaution prise, passons aux choses sérieuses : les moyens naturels de remonter les CD4.

    Les CD4 sont en effet d’autant plus sensibles aux remèdes naturels que l’immunité souffre, en général, d’une consommation régulière de médicaments toxiques. Vous avez donc tout à fait raison de vous tourner vers les phytothérapiques et autres compléments nutritionnels pour remonter vos CD4.

    N’oubliez pas, pour autant, qu’une alimentation énergétique reste une base pour la santé du système immunitaire. Fruits et légumes crus et bio, avec beaucoup de graines germées (et notamment de luzerne), ainsi que de la spiruline en abondance, concourent à lutter contre les déficiences immunologiques.

    Mais, plus particulièrement, tout ce qui peut contribuer à combattre le stress (yoga, relaxation, méditation, tai chi et exercices respiratoires) est extrêmement favorable à la remontée des CD4. Cela agira, en tout cas, dans une très heureuse synergie avec les phytothérapiques.

    Alors, ces phytothérapiques, quels sont-ils ?

    Vous m’avez plus spécifiquement interrogé au sujet de l’échinacée (Echinacea purpurea) que tout le monde utilise, depuis des années, en tant qu’immunostimulant, notamment pour prévenir la grippe.

    A ce sujet, il faut peut-être préciser qu’une certaine controverse existe à l’endroit de ce phytothérapique depuis qu’une étude en double aveugle a été menée sur des enfants grippés et avait démontré l’inefficacité préventive de l’échinacée dans ce domaine précis.

    Mais, d’une part, les durées du traitement préventif étaient trois fois plus courtes que celles habituellement préconisées, et le test ne concernait évidemment que la grippe, et encore… qu’un seul type de grippe.

    En revanche, pour ce qui concerne le problème spécifique de l’augmentation des CD4, les résultats des recherches sont plutôt positifs, bien que non dénués de quelques légers bémols.

    Tout d’abord, il faut savoir que la plupart de ces recherches ont été conduites sur des animaux. Jusque là, nous sommes dans le positif. Mais une seule, en fait, a finalement eu recours à des cobayes humains. Celle-ci s’est attachée à étudier dans un même temps trois plantes : Echinacea purpurea, Astragalus membranaceus et Glycyrrhiza glabra, toutes trois traditionnellement reconnues pour leurs vertus immunostimulantes.

    Plus précisément, cette étude en double aveugle tentait d’établir :

    1/ jusque dans quelle mesure chacune de ces plantes activait les CD4, les CD8, les cellules NK et les lymphocytes B,

    2/ si elles stimulaient leur prolifération, autrement dit en augmentaient le nombre.

    La posologie journalière, répartie en deux prises d’extraits de plantes, était équivalente à :
    o       0,93 g de plante sèche pour l’Echinacea purpurea,
    o       1,23 g pour l’Astragalus membranaceus
    o       et 0,87 g pour la Glycyrrhiza glabra.


    Ø    Les résultats sur l’activation furent les suivants :

    o       Les premiers effets ont été observés 24 heures après le début de l’expérience.

    o       L’activation la plus puissante a été celle provoquée par l’Astragalus membranaceus, puis celle de l’Echinacea purpurea, et enfin celle de la Glycyrrhiza glabra.

    o       Au bout d’une semaine, les effets activateurs des trois phytothérapiques ont diminué, mais n’ont pas disparu sauf pour la Glycyrrhiza glabra.

    o       L’Astragalus membranaceus et l’Echinacea purpurea ont surtout activé les CD8, et un peu moins les CD4 ; alors que la Glycyrrhiza glabra activait CD4 et CD8 de manière égale… mais seulement durant une semaine.

    o       Les trois plantes prises ensemble ont indéniablement démontré leur synergie. Les effets furent donc plus puissants qu’avec les plantes prises séparément, mais toujours en activant plus les CD8 que les CD4.


    Ø    Quant aux résultats sur la prolifération :

    o       L’Echinacea purpurea a augmenté le nombre total de cellules CD4, CD8 et NK.

    o       L’Astragalus membranaceus a augmenté très légèrement les CD4 et les cellules B, et diminué les CD8 et NK.

    o       La Glycyrrhiza glabra a augmenté CD4, CD8, cellules B et NK.

    o       La combinaison des trois plantes a augmenté les CD4, CD8 et NK.

    Bien sûr, il faut relativiser ces résultats en fonction de l’âge et surtout de l’ancienneté de la détérioration du système immunitaire.

    Cela étant, beaucoup d’autres compléments nutritionnels ont montré leur capacité à augmenter le taux de CD4.

    C’est le cas, par exemple, de l’association de :
    o       vitamine C (2g/j) de préférence sous forme d’Ester C,
    o       vitamine E complète (500mg/j)
    o       et granions de sélénium.

    La N-acétylcysteine (NAC), à raison de 600mg/j (ou jusqu’à 3g/j en deux prises), qui compte également parmi les boosters de CD4.

    Par ailleurs, certains anti-inflammatoires naturels, comme la curcumine, la Quercétine et le 5-HTP, ou certains grands anti-oxydants comme l’acide alpha-lipoïque donnent encore d’excellents résultats sur les CD4.

    Enfin, s’il y a insomnie, il semblerait que ce soit la mélatonine qui convienne le mieux ; encore que le 5-HTP puisse rendre le même service.

    Jean-Baptiste Loin

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